Mariano Enrique Calvo
Mariano Enrique Calvo | ||
Fonctions | ||
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Président de la république de Bolivie | ||
– (2 mois et 18 jours) |
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Prédécesseur | Sebastián Ágreda | |
Successeur | José Ballivián Segurola | |
Vice-président de l'État plurinational de Bolivie | ||
– (3 ans, 6 mois et 25 jours) |
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Président | Andrés de Santa Cruz | |
Prédécesseur | José Miguel de Velasco | |
Successeur | Aniceto Arce | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Mariano Enrique Calvo de la Banda y Cuéllar | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Chuquisaca (vice-royauté du Río de la Plata) | |
Date de décès | (à 60 ans) | |
Lieu de décès | Cochabamba (Bolivie) | |
Nationalité | Bolivienne Espagnole (jusqu'en 1821) |
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Conjoint | Manuela Dominga Salinas | |
Diplômé de | Université San Francisco Xavier | |
Profession | Militaire | |
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Présidents de la république de Bolivie Vice-présidents de l'État plurinational de Bolivie |
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Mariano Enrique Calvo de la Banda y Cuéllar (, Chuquisaca — 1842, Cochabamba) est une personnalité politique bolivienne et président de la Bolivie en 1841.
Biographie
[modifier | modifier le code]Cuellar naît le à Sucre, en Bolivie. Il étudie à l'université de San Francisco Xavier d'où il sort avec un diplôme d'avocat.
Mariano Calvo est un royaliste, il devient même le président du Cabildo (assemblée municipale coloniale) en 1818. Il change ensuite de camp et se distingue dans les années 1830 comme un partisan, un collaborateur et un membre du cabinet d'Andrés de Santa Cruz. Il accède au poste de ministre des Affaires étrangères.
Il devient ensuite vice-président de la partie bolivienne de la Confédération péruvio-bolivienne, encore une fois sous Santa Cruz qui est président de la Bolivie et protecteur suprême de la Confédération à Lima. De fait, la gestion des affaires courantes boliviennes incombent à Calvo.
À la démission de Sebastián Ágreda en 1841 le Congrès est appelé. Sebastián Ágreda voulait revenir à une constitution et laisse le contrôle de l'état à Calvo, en tant que Vice-Président de la Bolivie sous Santa-Cruz. Calvo est donc considéré comme le premier président de la Bolivie civil. Il a cependant des difficultés à diriger le pays avec les militaires divisés entre les pro-Velasco et les pro-Santa Cruz. Le pays est au bord de la guerre civile avec plusieurs régions du pays sous contrôle militaire et la menace d'une invasion péruvienne.
L'invasion péruvienne a finalement lieu en , invasion probablement stimulée par l'apparence de chaos et de faiblesse de La Paz. Mettant le sort du pays entre les mains des militaires, Calvo ne peut qu'espérer un miracle qui arrive lorsque le général José Ballivián, chef de l'armée bolivienne, bat les forces péruviennes lors de la bataille d'Ingavi où le président péruvien Agustin Gamarra est fait prisonnier puis est plus tard exécuté par Ballivián. À la suite de cette victoire, Calvo ne peut qu'accepter lorsque le Congrès nomme Ballivián, le héros du moment, président général provisoire, une fois encore dans l'attente d'un retour possible de Marshall Santa Cruz. Il aura été président du au .
Calvo décède une année plus tard à Cochabamba le .
Calvo est le premier originaire de la capitale bolivienne La Plata/Chuquisace (plus tard renommée en Sucre) à être président.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mariano Enrique Calvo Cuellar » (voir la liste des auteurs).
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Mariano Enrique Calvo Cuellar » (voir la liste des auteurs).
- Historia de Bolivia (4e edition), Gisbert.